Montréal, le 2 mai 2016 — Dans le cadre de la Semaine de la sécurité civile, le Bureau d’assurance du Canada (BAC) rappelle l’importance de se préparer à faire face à une catastrophe naturelle, quelle qu’elle soit.
Qu’il s’agisse d’une tornade, de pluies diluviennes ou d’un tremblement de terre, le BAC rappelle qu’avoir un plan d’urgence connu de tous les membres de la famille peut faire toute la différence. En effet, ce n’est pas quand le vent a arraché le toit ou que la terre a tremblé qu’il faut y penser. Chaque famille devrait posséder une trousse de secours contenant de l’eau et autres nécessités pour 72 h, une radio, une lampe de poche ainsi qu’une trousse de premiers soins pour d’éventuels blessés.
Les événements météorologiques extrêmes ont augmenté au cours des dernières années en nombre et en force. « Nous constatons que des événements extrêmes qui, auparavant, survenaient aux 40 ans se produisent désormais tous les six ans dans certaines régions », explique Pierre Babinsky, directeur des communications et des affaires publiques au BAC.
En 2013 seulement, deux épisodes de pluies diluviennes en Alberta et en Ontario ont causé des dégâts importants, forcé des familles à évacuer leur domicile et coûté pas moins de 3,2 milliards de dollars en réclamations d’assurance. « S’il n’est pas possible de lutter contre de telles situations, il est toutefois possible de limiter les dégâts matériels grâce à certaines mesures préventives, et de protéger les siens avec un plan d’évacuation éprouvé », souligne M. Babinsky.
Par ailleurs, le BAC commandite depuis trois années La Grande Secousse du Québec, un événement international annuel de préparation aux tremblements de terre, au cours duquel on met en pratique trois gestes simples qui pourraient contribuer à sauver des vies, soit se baisser, s’abriter et s’agripper. Cette année, la Grande Secousse se déroulera le 20 octobre à 10 h 20.