Gel, dégel, circulation… Les routes québécoises ont la vie dure! Il suffit d’observer leur état au printemps pour le constater; les nids de poule se multiplient et font des petits! Assurances Groupe Vézina vous propose donc ces quelques conseils, pour un printemps tout en douceur.
Limiter les dommages
Voici quelques conseils pour minimiser les dégâts pouvant être causés par les nids de poule.
- Au printemps, faites vérifier la pression de vos pneus. Trop gonflé, le pneu peut éclater. Pas assez, il peut se coincer entre le trou et la roue.
- Sur la route, regardez haut et loin. Gardez vos distances avec les véhicules qui vous précèdent. S’ils frappent un nid de poule ou s’ils en évitent, vous pourrez réagir.
Impossible d’éviter ce nid de poule droit devant?
Sachez comment réagir :
- Tenez fermement le volant pour mieux contrôler votre véhicule.
- Ralentissez sans freiner brusquement. Un freinage brusque avec une roue bloquée cause des dommages beaucoup plus importants.
- Après l’impact, soyez attentif. Bruit ou comportement suspect? Une inspection s’impose.
Êtes-vous assuré?
Les dommages sont couverts si vous avez opté pour la protection « Dommages aux véhicules assurés – Risques de collision et de renversement ». Vous devrez toutefois payer la franchise, s’il y a lieu. De plus, si vous ne détenez pas l’avenant F.A.Q. no 43A « Perte partielle – Pièces neuves », vous pourriez devoir débourser une partie du coût de remplacement des pièces selon leur usure et l’âge de votre véhicule.
Des recours?
Les villes, les municipalités et le ministère des Transports ne sont plus responsables des dommages causés par l’état des routes aux pneus et aux suspensions. Bon à savoir : pour réclamer une indemnité pour des dommages à la carrosserie, la peinture, la roue ou le parechoc, vous devez démontrer qu’il y a eu faute ou négligence grave, comme un manque d’entretien.
Vous voulez intenter un recours?
Si le recours concerne une ville ou une municipalité, vous devez aviser dans les 15 jours suivant l’incident et inscrire le recours dans les 6 mois suivant l’impact. Si le recours vise le Ministère, l’avis doit être transmis dans un délai raisonnable et le recours, déposé dans les 3 ans suivant l’incident. Lorsque l’instance a été avisée, elle doit intervenir dans un délai raisonnable pour éliminer le danger. Tant qu’elle n’a pas été avisée, vous ne pourrez pas exiger de dédommagement, car rien ne permettra d’affirmer qu’elle est en faute.