Blogue de l'assureur

Fatigue au volant : des signes qui ne trompent pas

Selon la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ), la fatigue au volant est responsable de la mort de 84 personnes en moyenne chaque année, ce qui en fait la 3e cause de mortalité sur la route. Sans compter qu’elle fait pas moins de 8968 blessés.

Pour éviter le pire, mieux vaut écouter les signaux que nous envoie le corps et prendre un temps d’arrêt pour refaire le plein… d’énergie. Voici les conseils d’Assurances Groupe Vézina pour vous aider à identifier ces signaux!

Jeunes et moins jeunes : tout le monde peut s’endormir au volant

Tout le monde peut connaître, tôt ou tard, un épisode de fatigue au volant. Néanmoins, certaines personnes sont plus vulnérables :

  • Les moins de 25 ans, parce qu’ils ont besoin de plus de sommeil
  • Les conducteurs de plus de 50 ans, parce qu’ils sont souvent aux prises avec des troubles du sommeil
  • Les personnes faisant de l’apnée du sommeil
  • Les travailleurs à horaires variables, qui dorment souvent moins
  • Les personnes qui consomment certains médicaments, de l’alcool ou des drogues
  • Les conducteurs professionnels

Le manque de sommeil aurait un effet semblable à celui de deux ou trois verres de vin : il affecte notre jugement et ralentit notre temps de réaction. Les moments les plus critiques de la journée? De 13 h à 15 h et, la nuit, de 2 h à 6 h.

Du repos SVP!

Ouvrir une fenêtre de la voiture, augmenter le volume de la radio, chanter, se tapoter le visage n’ont malheureusement pas d’effet contre la fatigue. Le seul remède pour la vaincre est le repos. En reconnaissant ses premières manifestations, vous serez plus en mesure de vous arrêter à temps. À ne pas négliger :

  • Bâillements
  • Picotements dans les yeux et paupières lourdes
  • Inattention
  • Réactions plus lentes
  • Difficultés à garder une vitesse ou une trajectoire constante
  • Oubli des derniers kilomètres parcourus

Avant de mourir de fatigue

Vous avez tout avantage à faire des pauses toutes les deux heures et à éviter de conduire plus de quatre heures d’affilée. Si toutefois vous constatez que vous vous endormez au volant, trouvez un endroit sécuritaire pour vous arrêter et pour faire une sieste. Vous pourrez ensuite reprendre la route quelques heures, avant de piquer une bonne nuit de sommeil.